Le silence en noir et blanc
Un ciel de silence, sans trace, sans voile, Blanc comme un souffle, suspendu sans étoile. La lumière s’étire, muette et profonde, Au-dessus d’un monde que le temps inonde. Les falaises veillent, gardiennes de pierre, Dressées dans l’ombre, nobles et austères. Leur murmure ancien résonne en écho, Contre les rives d’un lac sans mot. L’eau dort tranquille, en miroir secret, Lissant les pensées, les peines, les regrets. Des arbres s'inclinent, à peine présents, Comme un chœur discret d’êtres dormants. Tout est contraste, tout est mesure, Du noir au blanc, de l’ombre à l’azur. Un monde sans bruit, un monde sans cri, Où le cœur s’ouvre, lentement, à l’infini.
Les falaises près de la rivière
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