N. B : Ces dessins auront été, pour beaucoup d’entr'eux, « retouchés » chromatiquement, pour les besoins de la présentation; [en effet, la mine-de-plomb passe mal à la photographie]. Le connaisseur comprendra. Nous demander d'autres tonalités.
************************************************** «Mes peintures, je les vends; mes dessins, je les donne à mes amis; mais mes aquarelles, je les garde pour moi ! ». Tel est la confidence connue, recueillie et souvent citée, et qui explique que peu de ses aquarelles nous soient parvenues, avec certitude d'origine. Elle explique aussi que lesdites aquarelles ne soient pas signées. Pour le peu qu'on en sache, Corot aquarellait aisément au lavis de bistre & ocre brun. C'est le cas ici dans cette pièce inédite mais ne faisant pas partie de notre fonds originel. Cependant, outre le lavis d'ocres bruns, la stylisation des personnages, cette sorte d'atmosphère où se mêlent : activité semi-industrieuse, présence d'activité locale ou traditionnelle, et nature reprenant ses droits, fait que j'attribue maintenant ce lavis au Maître. De plus, dans une certaine mesure, l'enveloppe d'un soir lumineux, renvoie encore au fameux «Pont de Mantes». Feuille de 18.2 cm X 28.1. Le papier, épais, est de nature à satisfaire un aquarelliste.
Jean-Baptiste Camille Corot : Lavandière en aval d'un pont-moulin
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